Les changements du 1er février : électricité, gaz, tabac, « chèque psy »…




Le 1 Février 2021, par La rédaction

C'est de tradition, chaque premier du mois apporte son lot de changements pour certains tarifs et prestations sociales. Ce 1er février 2021 n'échappe pas à la règle, avec notamment des hausses de prix en tout genre.


Factures d'énergie plus élevées

Les conséquences de la crise sanitaire du Covid-19 sur le système électrique français provoquent une hausse des tarifs réglementés de l'électricité, a annoncé la Commission de régulation de l'énergie (CRE). L'autorité a recommandé une augmentation de 1,6 % en moyenne de ces tarifs auxquels des millions de Français sont abonnés. Ce qui représente une facture d'électricité de 15 € par an en moyenne. La CRE a également proposé une augmentation de 2,6 % des tarifs réglementés pour les professionnels. Autre hausse, celle du gaz : la même Commission a suggéré au gouvernement une augmentation de 0,9 % pour les clients utilisant le gaz pour la cuisson, de 3,7 % pour ceux qui se chauffent au gaz, et de 2,1 % pour les foyers ayant un usage double.

Les automobilistes devront payer un peu plus cher leurs péages. Les sociétés d'exploitations du réseau autoroutier français vont appliquer une hausse de 0,44 % en moyenne de leurs tarifs. Il s'agit d'une augmentation automatique annuelle qui repose notamment sur le niveau de l'inflation et les chantiers réalisés sur le réseau. Au 1er février 2020, la hausse avait été de 0,8 %.

Un « chèque psy » pour les jeunes en détresse

Les fumeurs ont l'habitude depuis de nombreuses années de subir une hausse des prix du tabac, c'est le cas aussi ce 1er février, pour plusieurs marques. Le paquet de 20 cigarettes Camel va coûter 10 centimes de plus, en revanche certaines références de paquets Lucky Strike coûteront 10 centimes de moins. Pas de changement chez Marlboro et chez Winston.

Les étudiants qui souffrent du contexte sanitaire actuel, entre confinements et couvre-feu, pourront obtenir un « chèque psy » qui permettra « à tous les jeunes qui en ont besoin d’accéder beaucoup plus facilement, et avec une prise en charge, à un professionnel – psychologue, psychiatre », a annoncé Emmanuel Macron il y a quelques jours. Cette disposition est mise en œuvre dès ce 1er février, elle représentera de 30 à 40 € par unité et couvrira « un certain nombre » de consultations.


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